Tu as déjà lu notre Guide complet pour travailler à l’étranger en tant que Freelance ? Ce nouvel article est la suite logique. Ici, on entre dans le vif du sujet : le visa freelance.

Si tu es freelance, solopreneur ou digital nomad, tu sais qu’il est tentant de partir à l’étranger pour trouver inspiration, nouvelles missions et collectif freelance. Mais attention : travailler depuis un autre pays avec un simple visa touristique est risqué. Le visa freelance est conçu pour toi, afin de t’offrir une sécurité légale, une stabilité et l’accès aux communautés internationales d’indépendants.

Qu’est-ce qu’un visa freelance ?

Un visa freelance est une autorisation de séjour spéciale qui permet à une personne indépendante (consultant, auto-entrepreneur, digital nomad, professionnel autonome) de vivre dans un pays étranger tout en continuant à travailler pour ses clients.

Ce qu’il faut retenir

• Tu n’as pas besoin d’un employeur local.
• Tu gardes ton statut (auto-entrepreneur, indépendant, etc.).
• Tu peux facturer normalement tes clients, où qu’ils soient.

Les avantages principaux

• Stabilité légale : fini la peur de dépasser un visa touriste.
• Accès aux infrastructures : logement longue durée, ouverture de compte bancaire, parfois même système de santé.
• Liberté professionnelle : tu gardes tes missions freelance, ton contrat freelance, et tu peux en chercher de nouveaux.
• Réseau et communauté : tu rejoins une communauté freelance internationale, déjà présente dans beaucoup de destinations.
• Qualité de vie : choisir un pays adapté à ton rythme et ton budget.

Comment obtenir un visa freelance ?

Les étapes essentielles

1. Choisir ton pays cible : certains exigent un revenu minimum mensuel (ex : 2000€ en Espagne, 5000€ à Dubaï).
2. Préparer tes justificatifs :
   • Preuves de revenus réguliers (contrats, factures, relevés bancaires).
   • Assurance santé internationale.
   • Copie de ton statut d’indépendant.
3. Soumettre ta demande : en ligne ou auprès de l’ambassade.
4. Attendre la validation (⚠️ délais moyens : 2 à 3 mois).

Les erreurs fréquentes à éviter

• Ne pas anticiper les délais.
• Oublier certains justificatifs (assurance, preuves de revenus).
• Choisir un pays sans vérifier les conditions fiscales.

Quels pays proposent un visa freelance ?

De plus en plus d’États ont compris le potentiel des indépendants du numérique et créent leurs propres visas. Voici un aperçu des plus attractifs :

• Portugal : visa de 1 à 2 ans ➝ Avantage : accès facile et forte communauté freelance déjà installée.
• Bali (Indonésie) : visa de 1 à 5 ans (KITAS, Second Home, etc.). ➝ Avantage : paradis des digital nomads, coût de vie bas, communauté internationale très développée.
• Espagne : visa de 1 à 5 ans ➝ Avantage : qualité de vie, soleil et coworkings présents dans toutes les grandes villes.
• Estonie : visa d’1 an ➝ Avantage : pionnier du e-visa, démarches 100 % digitales.
• Dubaï (EAU) : visa d’1 an, revenus requis autour de 5000€ par mois. ➝ Avantage : zéro impôt sur le revenu et hub international.
• Thaïlande : visa de 1 à 4 ans ➝ Avantage : mode de vie abordable et cadre idéal pour digital nomads.

Zoom Bali : modèles de visa pour digital nomads

Même si Bali ne propose pas officiellement de visa nomade digital, plusieurs options sont parfaitement adaptées aux indépendants qui veulent poser leurs valises là-bas. Voici celles qui reviennent le plus souvent, selon Tribu :

• Visa C-type (B211A) :
  • Coût : environ Rp 3 350 000 (~205 USD)
  • Validité : 60 jours, prolongeable jusqu’à 180 jours
• Visa E33G (KITAS – Remote Worker Visa) :
  • Coût : jusqu’à Rp 15 000 000 (~920 USD via agence)
  • Durée : jusqu’à 12 mois
  • Revenu annuel requis : ~60 000 USD
  • Demandé souvent avec contrat de travail d’une entreprise non-indonésienne

À Bali, beaucoup de freelances utilisent le C-type pour sa flexibilité. Et si tes revenus le permettent, le KITAS est une excellente option durable.

Un visa freelance, c’est le sésame. Mais une fois sur place, c’est l’humain qui compte. Sur Tribu (free-tribu.fr), tu peux :

• Trouver des équipes déjà implantées à Bali, Lisbonne ou Dubaï.
• Partager les frais de logement et trouver un coworking à proximité.
• Profiter de l’expérience d’autres talents indépendants qui ont déjà obtenu leur visa.
• Lancer des projets collectifs et décrocher de nouvelles missions.

👉 Rejoins la communauté Tribu et ne pars plus seul.e dans ton aventure freelance.